J'écris pour moi, mes amis, ma famille, ceux que j'aime, et pour adoucir la couleur du temps qui passe. ( J.L. Borges)
Écrire un roman, ce n'est pas si compliqué, à défaut de talent, on peut y éprouver du plaisir, pour soi et pour ses amis lecteurs. En écrire plusieurs c'est monter sur le ring de l'exigence, pour se battre avec les mots, la syntaxe, faire passer ses émotions, ses colères, ses clins d’œil, et bien sûr inventer une histoire, qui parfois vous devient familière. Raconter une page de son manuscrit prendra quelques minutes, l’écrire, parfois, plusieurs jours. À force de combattre les mots, on finit par mieux les connaître. Quand on pose le stylo, que l’on ferme le clavier, un autre combat commence. Celui de se relire comme un lecteur, et de ne pas céder à la tentation de modifier la moindre phrase, faute de se demander si l’on ne va pas tout simplement tout refaire….
Les Sacrifiés : un aboutissement (peut-être) pour ce dernier roman .
Avec Les Sacrifiés, j’atteins la publication de mon cinquième roman, (si l’on met de côté un ou deux écrits simplement pour exercer et aiguiser ma plume). Le chemin a été long, pour celui-ci
Tout au long des 405 pages de ce livre, j’ai tenté de bâtir un univers cohérent, de tisser une intrigue soutenue et de donner vie à des personnages qui, je l’espère, sauront vous captiver. Mon ambition était que, une fois la dernière page tournée et le livre refermé, vous gardiez le sentiment d’avoir passé un agréable moment.
Le livre une fois imprimé, se crée un étrange sentiment de vide. Les personnages vous quittent. Il faut revenir à la vraie vie.
Reste le bonheur de recevoir les avis des lecteurs, heureusement plein d'indulgence. Mais il n'y a pas de grands auteurs sans les petits.....
Bonne lecture.
Présentoir médiathèque de Chartres